VACCINATION COVID 19

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Cette année tout comme l’année dernière, l’actualité sanitaire centrale est fondamentalement la pandémie de covid 19.
Le Niger, à l’instar des pays du monde, n’a pas été épargné par cette pandémie. Mais
fort heureusement il enregistre peu de cas par rapport à certains pays d’Europe,
d’Amérique et d’Afrique. Du début de la pandémie à Avril 2021 environ 5.200 cas confirmés et 190 décès ont été enregistrés. L’heure est à la vaccination à travers le monde. La course effrénée au vaccin est lancée depuis le début de l’année. Selon l’OMS et l’UNICEF, sur les 128 millions de doses de vaccin administrées en février dernier, plus des trois quarts sont allées à
une dizaine de pays qui comptent pour 60 % du PIB mondial. Près de 130 pays, représentant 2,5 milliards de personnes, n’ont pas encore administré la moindre dose. Pour permettre à ces pays à faible PIB d’accéder au vaccin, l’ONU et ses partenaires ont lancé l’initiative COVAX, la plus grande opération d’approvisionnement et de distribution de vaccins de l’histoire. COVAX est le pilier vaccinal du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, ou l’Accélérateur ACT, une collaboration mondiale novatrice visant à accélérer la production et l’égalité d’accès aux produits de diagnostic, aux traitements et aux vaccins contre la COVID-19, y inclus pour les pays les plus pauvres.
L’objectif du programme COVAX soutenu par l’ONU, est de mettre à disposition, deux milliards de doses de vaccin contre le virus de la COVID-19 à tous les pays du monde, indépendamment de leur richesse, d’ici la fin 2021.
C’est ainsi que le Niger, à l’exemples d’autres pays du continent africain, a bénéficié des premières doses du vaccin contre la covid19 Les vaccins Astra Zeneca et celui du fabriquant Sinopharm seront déployés dans les huits régions du pays selon le ministère de la santé publique.
Ainsi, pour la vaccination avec le vaccin AstraZeneca, les cibles concernées seront les personnes âgées de 55 ans et plus avec ou sans comorbidités (hypertension artérielle,
diabète, Asthme, VIH/Sida, cancer, etc.). Ils recevront deux doses avec intervalle de 8
semaines. Pour le vaccin du fabriquant Sinopharm, il est aussi administré à deux doses
dans l’intervalle de 28 jours et seront concernées toutes les personnes âgées de 18 ans et plus.
Le O7 Avril 2021, le monde célèbre la journée mondiale de la santé. Au Niger, l’OMS en
partenariat avec le ministère de la santé publique, ont célébré l’evenèment autour du
thème : « pour un monde plus juste et en meilleure santé ». un panel de discussion
de haut niveau s’est tenu au centre de conférence Mahatma Ghandi de Niamey, sur les
avancées faites vers la couverture santé universelle et l’impact de la problématique des
ressources humaines en santé dans le contexte de la COVID-19. Plus que la covid-19, le paludisme fait des milliers de victimes chaque année au Niger.
Ce 29 avril, journée mondiale de lutte contre le paludisme le thème retenu est : #ZéroPalu,
le Niger s’engage, tirer un trait sur le paludisme.

Depuis décembre 2019, le monde entier fait face à la pandémie de la COVID-19. Le virus
du SARS-CoV-2, a eu des conséquences énormes sur les plans économique, social,
politique ou encore écologique.
L’heure est à la vaccination à travers le monde entier. La course effrénée au vaccin
est lancée depuis le début de l’année 2021. Alors, quels sont les aspects importants
à retenir de cette campagne mondiale de vaccination contre la pandémie de la COVID
19 ? Inégalités dans l’accès au vaccin.
Dans le cadre de la campagne mondiale de vaccination contre la Covid-19, les pays du
continent africain sont toujours à la traîne alors que le nombre de contaminations ne
fait que croître. Seulement 1,7% de la population est vaccinée en Afrique.
D’après les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, plus de 75% de
tous les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés dans seulement dix pays, dont
notamment les Etats-Unis, le Canada, Israël ou encore certains pays de l’Union européenne comme l’Allemagne ou la France.
L’UE a inoculé au 24 mai dernier, au moins une dose de vaccin à 35% de sa population.
Israël, le Royaume-Uni et les Etats-Unis comptent respectivement 63%, 56% et 49%
de personnes au moins protégées partiellement par le vaccin, d’après les données de Our World in Data.
Toujours selon ces données, à la date du 25 mai, 34% de la population des pays développés auraient reçu au moins une dose de
vaccin contre la covid-19, 0,6% pour les pays à bas revenus, notamment africains.
Au regard du développement rapide de plusieurs vaccins contre la COVID-19, l’OMS et les partenaires techniques et financiers ont mis en place le mécanisme COVAX coprésidé par (CEPI, GAVI, OMS). Ce mécanisme vise à offrir un accès équitable à des vaccins de qualité et à un coût abordable aux pays qui ont un faible revenu. Mais les pays riches, signant des contrats en direct avec l’industrie pharmaceutique, ont accaparé la majorité des vaccins dès qu’il sont été disponibles.
Pour les pays africains, seule l’initiative Gavi a pu mobiliser un peu plus de 77 millions de
vaccins anti-Covid-19 au profit de 127 pays. La plupart des pays africains ont adhéré à cette initiative.
D’après les chiffres publiés par l’Initiative Gavi qui co-pilote Covax, un pays comme
le Togo a obtenu 540.000 doses de vaccins à la date du 1er juin dans le cadre du mécanisme pour huit millions d’habitants et le Cameroun 1,7 million pour près de 26 millions d’habitants.
Des chiffres très faibles par rapport à la France et l’Allemagne qui ont déjà vacciné chacune partiellement plus de la moitié de leur population. En Allemagne, au moins 49 millions de personnes ont ainsi déjà reçu une première dose de vaccin sur une population de 83 millions d’habitants.
Alors qu’un pays comme le Burkina Faso n’a reçu ses toutes premières doses lui permettant de lancer sa campagne de vaccination que le 30 mai dernier. Il s’est agi de 115.000
doses du vaccin AstraZeneca financées par le dispositif Covax pour un pays qui compte
un peu plus de 20 millions d’habitants.
Le Niger a adhéré à ce mécanisme en septembre 2021(à revoir cette date) et a reçu
les premières doses du vaccin AstraZeneca le 14 avril 2021. Campagne de vaccination contre la Covid19 au Niger. Le Niger qui a enregistré son premier cas de COVID-19 le 19 mars 2020, compte en cette date, 5 175 cas confirmés positifs, dont 5 161 guérisons, 192 décès, à la date de Juin 2021 selon le ministère de la santé.
Le Niger a démarré officiellement la campagne de vaccination le 29 mars 2021 à Niamey. Les vaccins AstraZeneca et celui du fabriquant Sinopharm seront déployés dans les huit régions du pays.
Ainsi, pour la vaccination avec le vaccin AstraZeneca, les cibles concernées seront les personnes âgées de 55 ans et plus avec ou sans comorbidités (hypertension artérielle, diabète, Asthme, VIH/Sida, cancer, etc.). Ils recevront deux doses avec intervalle de 8
semaines. Pour le vaccin du fabriquant Sinopharm, il est aussi administré à deux
doses dans l’intervalle de 28 jours et seront concernées toutes les personnes âgées de 18 a plus.

En plus de la vaccination systématique contre la COVID-19 qui se déroule présentement dans les différents centres, une deuxième campagne de vaccination de masse contre la pandémie se tiendra du 15 au 22 juin sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé lundi à Niamey, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara.
Des équipes de vaccinations seront positionnées dans les différents ministères, les institutions de la République, les services publics et privés, les quartiers ou tout autre
lieu permettant d’atteindre la cible
« C’est ainsi seulement que nous pouvons rompre rapidement la chaine épidémiologique de la maladie et retrouver notre vie normale », a-t-il précisé. « J’invite l’ensemble des professionnels des média, les religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONG et associations, ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment par la sensibilisation et la mobilisation des populations », a déclaré Dr Idi Illiassou Mainassara.
A ce jour, au Niger 13.395 personnes (0,1%) ont reçu les doses de vaccins et 172.812
personnes (1,1%) ont reçu une dose de vaccin.
Défiance de la population contre le vaccin.
La mise en œuvre de système COVAX a suscité des interrogations quant à l’utilité réelle
du vaccin en Afrique, où de nombreuses personnes s’accrochent à des théories qui
pourraient compromettre les campagnes d’inoculation de masse déjà bien engagées
sur le continent. Avant que les vaccins n’atteignent les côtes africaines, les Centres africains de contrôle des maladies ont mené une enquête dans 18 pays du continent en décembre dernier. Les résultats n’ont pas été encourageants pour les apologistes de la vaccination, puisque seul un quart des personnes interrogées ont déclaré que les vaccins Covid-19 seraient efficaces et sûrs.
À l’époque, les négationnistes de la vaccination étaient peu nombreux selon l’enquête,
mais quelques mois après le début de l’année, la situation pourrait changer. Huit pays
européens ont suspendu l’utilisation du vaccin Oxford-AstraZeneca par crainte d’effets
secondaires liés à la formation de caillots sanguins. L’Irlande, le Danemark, l’Autriche, la Bulgarie, l’Islande, l’Italie, la Norvège, la France et l’Allemagne figurent parmi les pays
qui ont suspendu l’utilisation de ce vaccin jusqu’à ce qu’il soit médicalement prouvé
que les caillots ne sont pas liés à celui-ci.
L’assurance de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) qu’il n’y a pas de lien établi entre les vaccins et les caillots sanguins signalés n’a guère contribuer à dissiper les
craintes de certaines communautés africaines concernant « ce qui se cache derrière le vaccin ». Au Niger nous avons recueilli divers avis sur les vaccins : « C’est une maladie des occidentaux, ça n’existe pas chez nous ! » déclare Bachir revendeur au grand marché. « Je ne suis ni pour ni contre le vaccin mais personnellement je ne suis pas prêt à le faire. Car sincèrement je ne suis toujours pas convaincu de l’existence de cette maladie chez nous » déclare Mahamadou enseignant. Pendant que certains doutent de l’existence de la maladie, d’autres voient en le vaccin un danger.
« L’islam nous recommande de nous éloigner du danger tant qu’on peut. Pour moi ce vaccin
constitue un danger donc je vais m’en éloigner! » s’exclame Aicha 56 ans. « Ce vaccin contient des substances pour réduire la fertilité des africains. Je ne vais jamais me faire vacciner » Sofiane 39 ans.
D’autres en revanche sont très favorables à la vaccination et pensent que c’est la seule voient pour enrayer la pandémie « J’ai reçu ma première dose il y a trois jours.
Je n’ai rien senti de particulier. Juste une petite douleur à l’endroit de la piqûre. J’ai entendu
tellement d’histoires sur les effets secondaires potentiels mais en vérité il n’en est rien. » nous confie Kadija 52 ans. « J’ai reçu mes deux doses. Je n’ai pas hésité à me faire vacciner aussitôt que la campagne ait commencé. L’humanité s’est toujours vaccinée. C’est grâce aux vaccins qu’on a pu éliminer nombreuses maladies. » Amadou 37 ans Trop de fausses informations. La pandémie de COVID-19 a entraîné dans son sillage une vague de désinformation sans précédent, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifiée « d’infodémie ». Toutefois, le type de fausses nouvelles qui ont circulé s’est métamorphosé au fil des semaine ,Ce n’est pas un hasard, puisque derrière ces fausses nouvelles se cachent nos craintes et nos frustrations du moment.
Le même phénomène est observé à chaque pandémie. Seulement, cette fois-ci, tout se
passe plus rapidement à cause des médias sociaux. La technologie sur laquelle nous nous appuyons pour informer et sensibiliser permet aussi malheureusement la diffusion de fausses informations qui contribuent à affaiblir la riposte mondiale ; compromettant ainsi les mesures de lutte contre la pandémie.
Les défis:
Les autorités sanitaires ne doivent pas seulement faire face à une pandémie, mais aussi aux déficits de connaissances et de communication sur le coronavirus et les vaccins sur lesquels une grande partie du monde fonde son espoir de bannir cette maladie respiratoire de la surface de la terre.

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